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Abbaye-de-Saint-Méen2Les origines de l’abbaye

L’antique abbaye bénédictine Saint-Méen de Gaël, a été refondée il y a mille ans par un moine breton (grand-breton) Méen, neveu et compagnon de saint Samson, fondateur du monastère-évêché de Dol-Uuadel,  au 6e ou 7e siècle. A cet endroit, Méen enfonça son bâton et fit jaillir une source miraculeuse.

Un haut lieu de pèlerinage

Le monastère bénéficie alors de la protection du roi de Bretagne Judicaël qui s’y retire pour terminer ses jours, ainsi que celle de l’empereur Louis Le Pieux. Mais l’arrivée des Normands oblige le monastère à se disperser en emportant les reliques de Méen et Judicaël. La famille ducale relève l’abbaye au 11e siècle et lui donne le nom de Saint Méen. La réputation et la richesse du monastère se développent avec le retour, en 1074, des reliques de saint Méen puis en 1130 de celles de saint Judicaël. La présence de ces reliques vénérables font de l’abbaye un des lieux les plus courus de Bretagne jusqu’au 17e siècle, époque à laquelle 20 000 pèlerins s’y présentent chaque année.

De la décadence aux missionnaires-enseignants

L’introduction de la commende se fait en 1445, débute alors 150 années de décadence. L’abbé commendataire Achille de Harley, évêque de Saint-Malo, décide en 1643 de remplacer le monastère par un séminaire confié aux Lazaristes (fondé par St Vincent-de-Paul en 1625). les missionnaires-enseignants à Saint Méen restent en place jusqu’à la confiscation des biens religieux sous la Révolution.

Le séminaire des frères Lamennais

En 1823, un petit séminaire est installé dans l’ancienne abbaye dirigé de 1825 à 1834 par Jean-Marie et Félicité de Lamennais, constitué en congrégation des « Prêtres de l’Immaculée Conception », dissoute en 1903. Le séminaire ferme en 1907, l’abbaye devient église paroissiale.

A ne pas manquer !
La voûte de la Chapelle du Paradis du bas-côté du chœur est ornée de peintures médiévales, ocres jaune et rouge, tout un programme précieux et rarissime  représentant la vie de saint Méen et du roi Judicaël.
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